Potions de thés noirs relevés aux
épices, herbes, racines secrètes et démoniaques 

Comme la plupart des sorcières, Baba Yaga vole à toute allure, dans un mortier géant (un bol pour moudre la nourriture), genoux repliés touchant presque son menton. Le pilon lui sert de  gouvernail-pagaie. De l’autre main, elle efface ses traces avec le balai. Dès qu’elle apparait, un vent violent se met à souffler, les feuilles tourbillonnent dans les airs. Sa maison mobile (izbushka), perchée sur des pattes de poulet géantes, est cachée au milieu d’une sombre forêt ; la clôture, frontière entre les mortels et les esprits, est un assemblage d’os et crânes humains ! Chiens affamés, chats noirs et oies de garde font aussi partie de la panoplie. Au service de la sorcière, 3 cavaliers (matin blanc, midi rouge et minuit noir) marquent le passage du temps ; 3 paires de mains magiques et des serviteurs invisibles exécutent ses ordres. Malheur à ceux qui s’aventurent trop près : Baba Yaga les attrape, les lave, les nourrit…avant de les mettre au four ! Car malgré sa maigreur, elle a un énorme appétit. Crainte pour ses pouvoirs et sa cruauté, la sorcière sait aussi se montrer juste, racontant toujours la vérité ou venant même au secours des ceux ou celles (comme Vassilissa) assez courageux pour demander son aide. Eat or help ?! Prêts pour une consultation ?